Au plan mondial, le plus beau des Musées de l'automobile est, sans aucun doute, celui de Mulhouse (Musée National de l'Automobile ou MNA).

 

Notre entreprise, GLNC, est particulièrement fière et honorée de la confiance que Guillaume GASSER (Directeur du Musée) et Brice CHALANÇON (Responsable d'atelier) ont mis :

-dans la technique du Nettoyage Cryogénique,

-dans l'entreprise GLNC,

-dans la technologie ICEsonic, et notamment de cette petite merveille : la SMART Pro!

 

Fondé sur la collection des frères SCHLUMPF, (2 investisseurs et industriels passionnés par l'auto et plus spécifiquement les Bugatti), le MNA reçoit 200 000 visiteurs par an. Cette collection unique au monde fut confisquée par l'état français suite à un début de faillite consécutive au premier choc pétrolier et qui obérait le versement des impôts de leurs filatures.

 

Le MNA abrite des centaines de merveilles automobiles, mais nous ne nous focaliserons que sur ce qui nous semble exceptionnel : les BUGATTI et plus précisément, les "Royale".

 

La Bugatti Royale a été construite vers 1926 à 7 exemplaires dont 3 sont au MNA. Ils sont inestimables; la Bugatti Royale personnelle d'Ettore BUGATTI est cependant évaluée à 100 millions d'euros "au minimum". Celle qui fut vendue à Armand ESDERS (industriel parisien), puis devint la voiture personnelle de Jean BUGATTI, est tout aussi belle. Plus belle qu'une Rolls, qu'une Hispano, une Delahaye ou une Mercedes. Superlative.

 

Avec cette Bugatti Royale, Ettore Bugatti va au bout de ses rêves de luxe et d'élite en appliquant son célèbre adage personnel "Rien n'est trop beau, rien n'est trop cher", pour sa richissime clientèle d'élite internationale. Il conçoit personnellement dans son usine Bugatti de Molsheim, la voiture la plus ambitieuse, hors norme, exceptionnelle, monumentale, dominante, la plus grande, la plus belle, la plus luxueuse, la plus prestigieuse, la plus puissante, la plus performante, la plus fiable, et la plus chère de son temps, qu'il destine aux monarques, chefs d'État, et magnats d'industrie les plus riches de la planète, avec ses 6,4 m de long et trois tonnes, elle offre des performances exceptionnelles comparables à celles des voitures de course les plus abouties de l'époque. Très silencieux, le moteur, avec trois soupapes par cylindre, 350 kg à sec, double allumage, arbre à cames en tête et une cylindrée exceptionnelle de 12,7 L, consomme jusqu'à 60 litres aux 100 km, et permet probablement plus de 200 km/h de vitesse de pointe. Ce moteur serait inspiré et décliné de la série de moteurs d'avion Bugatti et Breguet-Bugatti King-Bugatti U-16 (16 cylindres en U de 24 Litres de cylindrée, pour 410 ch, 2 x 8 cylindres en ligne couplés en U) des années 1910 et de la Première Guerre mondiale et des moteurs 8 cylindres en ligne de Bugatti Type 35.